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lipsum le coeur du réseau lipsum menu principal aller au contenu principal aller au contenu secondaire franck pierrot atelier navigation des articles ← articles plus anciens the private eye publié le 6 mars 2017 par franck le pitch : dans un monde futuriste où internet a disparu et où la presse fait appliquer la justice, un détective privé se fait embarquer dans une enquête bien plus grande qu’elle n’y paraît. l’avis : avant de parler des qualités de l’ouvrage, un mot sur ses particularités. premièrement, il s’agit d’une série publiée initialement en digital sur le modèle du « paie ce que tu veux ». pari osé de la part de bkv et marcos martin, qui s’est avéré payant puisque, apparemment, ça leur a rapporté pas mal d’argent. sans surprise, même si les auteurs ont laissé penser le contraire pendant longtemps, la série a fini par avoir le droit d’être imprimée, en version deluxe, pas donnée, bien entendu. la deuxième originalité réside dans le format horizontal qui a été préservé dans la version papier. nous voilà donc avec une édition reliée qui pèse son poids et dont la manipulation n’est franchement pas aisée. c’est à peu près le seul défaut qu’on pourra reprocher à l’ouvrage. pour le reste, c’est du pur plaisir de lecture. l’intrigue est accrocheuse, le rythme est relevé, les dialogues délicieusement habiles, l’environnement futuriste plein d’originalité et de bonne idée. bref, c’est du très bon bkv, ce qui n’est pas peu dire. comme si cela ne suffisait pas marcos martin est tout aussi brillant, que ce soit dans le registre du dynamisme de la narration, de l’expression des personnages ou encore du design du monde dans lequel tout ce petit monde évolue. si j’avais un tout petit bémol à formuler, ce serait juste que la fin, même si je la trouve réussie dans son exécution, n’est pas tout-à-fait à la hauteur des enjeux sociétaux que l’histoire soulève. mais bon, à ce niveau de maîtrise, c’est presque du pinaillage. c’est avant tout une très bonne lecture, chaudement recommandée. pour voir : click pour acheter : click publié dans a , brian k. vaughan , image comics , marcos martin lazarus vol. 4 publié le 8 février 2017 par franck le pitch : guerre ouverte entre familles et subtiles intrigues au sein des carlyle. l’avis : lazarus a fini en tête de mon best of 2015 . vue la qualité de ce nouveau tome, il n’y a guère de doute sur le fait qu’il soit inclus dans celui de 2017 (cela dit en passant – oups ! – j’ai oublié de faire celui de 2016). cette fois, le récit est recentré sur les carlyle qui doivent gérer une guerre sans la direction de leur stratège de père. les relations entre les nombreux personnages secondaires sont très habilement mises en scène. quant à forever, elle est au centre d’une opération militaire riche en action, ce qui donne une tonalité assez différente à ce tome par rapport aux précédents. les scènes de combat sont traitées sur un mode très réaliste. michael lark fait preuve d’une efficacité redoutable dans ce registre. bref, lazarus confirme être une des meilleure séries du moment. mangez-en ! pour voir : click pour acheter : en vo ou en vf publié dans a , greg rucka , image comics , michael lark nexus: into the past and other stories publié le 3 février 2017 par franck le pitch : nexus affronte fantômes, insectes et assassin en série. l’avis : j’ai déjà eu l’occasion de vous parler de nexus , un des comics que j’ai suivi avec le plus de plaisir dans les années 90. ce recueil réunit les dernières histoires courtes concoctées par le tandem baron & rude. les deux premières se lisent bien, sans grande surprise mais avec toujours le bonheur de retrouver l’élégance du trait de steve rude. la troisième, la plus longue, monte le niveau de folie d’un cran, avec holmes, watson et wells mis dans la boucle d’une course poursuite temporelle entre nexus et john clayborn. c’est du grand n’importe quoi, ce qui aurait pu donner du grand nexus. malheureusement, la fin est catastrophique. a la lecture, on se demande comment le scénario a pu dérailler de la sorte. l’explication est fournie dans la postface par steve rude. en gros, les deux auteurs se sont engueulés, rude a tout réécrit, franchement mal, et il assume. dommage de rester sur cette mauvaise impression, d’autant qu’il est fort probable que les deux compères ne collaboreront plus. dommage de mal finir une si belle oeuvre, messieurs. pour voir : click pour acheter : click publié dans b+ , dark horse , mike baron , steve rude killing and dying publié le 24 janvier 2017 par franck le pitch : tranches de vie et introspection. l’avis : un nouveau recueil d’ optic nerve , c’est toujours un évènement et la maison d’édition d’adrain tomine le sait bien. cette fois encore, on a le droit au traitement de luxe : belle reliure et surcouverture en plastique transparent imprimé, très classe. forcément, partant de là, on a pas envie d’être déçu, d’autant qu’avec shortcomings , paru il y a dix ans déjà, on était resté sur la meilleure des impressions. malheureusement, la déception, quoique relative, est bien là. killing and dying propose six histoires courtes assez inégales selon moi. les meilleurs morceaux sont plutôt à trouver dans la seconde moitié de l’ouvrage. c’est là que se retrouve le mieux les qualités d’auteurs de tomine, et en particulier la finesse de l’introspection de ses personnages. cela dit, rien de vraiment touchant, si ce n’est l’histoire titre. elle met en scène une ado aspirant à devenir comédienne de stand-up qui affronte le scepticisme de son père et le cancer de sa mère. le poids des non-dits entre le père et la fille donne une vraie force au récit. a contrario, les deux premières histoires m’ont laissé de marbre. bref, ça reste tout à fait recommendable, mais je conseillerai plutôt à ceux qui veulent découvrir adrian tomine d’aller voir du côté de ses travaux antérieurs. pour voir : click pour acheter : en vo ou en vf publié dans adrian tomine , b+ , drawn & quarterly injection vol. 2 publié le 9 janvier 2017 par franck le pitch : une enquête de vivek headland sur la disparition d’un fantôme sexuel, l’apparition d’un jambon humain et le possible rôle de l’injection dans l’affaire. l’avis : le deuxième tome d’ injection a beaucoup en commun avec le premier , tout en s’en distinguant nettement. on retrouve un niveau d’exigence plutôt relevé, de par une narration complexe et une intrigue franchement barrée, avec certaines clés de compréhension qui ne sont tendues que de loin au lecteur. là où ça diffère, en revanche, c’est que l’essentiel du scénario tourne cette fois autour d’un seul des personnages principaux, le super-détective vivek headland. pour la peine, l’histoire est construite comme une enquête avec, cerise sur le gâteau, une solide dose d’humour. je me suis franchement marré. pour la peine, j’ai trouvé la lecture beaucoup plus gratifiante, et ce malgré les doutes que je peux avoir sur la justesse de ma compréhension de ce qu’est vraiment l’injection et comment elle agit. bref, warren ellis joue avec ses lecteurs, plutôt brillamment mais au risque de les perdre. il est aidé en cela par un declan shalvey parfaitement à son aise. l’exercice est suffisamment bien réussi pour que je signe pour la suite de la série, quand elle arrivera, c’est-à-dire pas avant longtemps vu son rythme de parution actuel. pour voir : click pour acheter : click publié dans a , declan shalvey , image comics , warren ellis injection vol. 1 publié le 1 janvier 2017 par franck le pitch : une bande de génie affrontent leur création techno-mystique. l’avis : injection , c’est du warren ellis pur jus. on retrouve en particulier quelques éléments centraux de planetary : une bande de génies spécialisés à gros caractères qui travaillent à la marge entre science et magie. le récit est cependant parmi les plus exigeants de ce que l’auteur a l’habitude de fournir. la narration est tout sauf linéaire, les éléments de compréhension de la problématiques sont distillés très progressivement et certains dialog